Viator Somniorum Oracle
Nombre de cartes : 52
Taille des cartes : 7cm sur 12cm
Langue : Anglais
Prix : 59,40$
Sortie : 2018 (4e édition)
Qualité du deck : Boîtier à clapet rigide au toucher «pêche» / cartes résistantes au toucher mat / tranches holographiques / avec un livret très correct
Niveau requis : Le deck se base sur un univers onirique, il peut demander un peu plus de réflexion pour des tirages très concrets, mais il convient à un usage débutant.
Cet oracle a été créé par Stephanie Alia et illustré par Daniela Efe, qui ont aussi réalisé le Gothmancy Tarot ensemble. Les deux sont des decks indépendants qui viennent des États-Unis, parfois disponibles en boutique européenne.
C’est un deck qui a été spécialement prévu pour l’analyse des rêves, et sa symbolique se base principalement là-dessus. Dans le boîtier, sous le clapet, il est inscrit en grec : «nous sommes les enfants des rêves».
Le dos des cartes est symétrique haut-bas pour utiliser les cartes à la fois à l’endroit et à l’envers facilement. Par ailleurs, le livret a prévu des explications pour les cartes à l’endroit et les cartes renversées.
Du boîtier aux cartes, on est dans une ambiance pastel, aux tons principalement rose et bleu, avec des touches de couleurs plus vives ou de noir. Ça pourrait donner l’impression d’un deck très doux, mais ce n’est pas vraiment le cas !
Les cartes peuvent être parfois brutales (mais pas trash visuellement) : Murder, Death, Loss, Toxic, Wasteland, Robbery, Fear, Destruction, Conflict… Comme les rêves, il peut parfois représenter des ambiances malaisantes.
Mais il y a aussi beaucoup de cartes neutres et positives, et c’est d’ailleurs une des choses que j’aime dans ce deck : il est direct, parfois très cash, mais a aussi un grand potentiel de douceur. Bref, un bon équilibre.
Le livret explique assez bien les concepts des cartes pour qu’on puisse s’en sortir même en débutant dans la cartomancie.
Autrement, je trouve que les mots-clés et les visuels sont largement suffisants pour permettre une compréhension et une analyse intuitive des tirages. Bien que certains concepts soient relativement abstraits (il y a d’ailleurs une carte «Abstract»), les illustrations sont assez figuratives pour ne pas se perdre dans le flou.
On retrouve deux modèles de tirage en fin de livret, mais qui sont des tirages très basiques et sans lien avec le thème de l’oracle. Néanmoins on a des exemples d’interprétations qui vont avec, si on a besoin de mettre en situation.
Personnellement, je fais assez peu de tirages concernant les rêves, donc ce n’est pas l’usage principal que j’en ai. Néanmoins, quand j’en ai besoin, j’aime l’utiliser avec le Tarot onirique pour faire des analyses approfondies.
Je trouve que cet oracle fonctionne bien pour des tirages du quotidien de manière générale si on l’utilise en combinaison avec un tarot ou un oracle aux concepts plus matériels, mais il se prête aussi particulièrement bien aux tirages pour le domaine spirituel, pour la quête intérieure et pour le travail de l’ombre.
J’apprécie particulièrement les dessins de Daniela Efe pour ce deck, et le jeu est de bonne facture, bien résistant à l’usage.