Nombre de cartes : 78

Taille des cartes : 7cm sur 12 cm

Langue : Anglais

Prix : 60$

Sortie : 2022 (1ère édition)

Qualité du deck : Boîtier cloche rigide avec des dorures / cartes rigides mat de bonne qualité avec des tranches bleues brillantes / petit livret inclus

Niveau requis : Tarot assez accessible pour débuter qui reprend certains codes du Rider-Waite-Smith tout en apportant sa touche personnelle

Ce tarot a été créé et autoédité par Lalania Simone, et il y a maintenant une deuxième édition où le boîtier et le dos des cartes ont été redesignés (je ne sais pas quelles sont les autres différences). Lalania Simone a depuis créé un oracle un peu dans le même style que son tarot : Oracle of the Awakening (que je n’ai pas dans ma collection). À l’époque j’avais réussi à trouver facilement ce tarot sur des boutiques en ligne européennes pour éviter les frais de douane. Je ne sais pas si c’est toujours le cas aujourd’hui mais ça vaut le coup de regarder.

C’est un tarot qui se base sur le tarot Rider-Waite-Smith, même s’il prend pas mal de libertés par rapport à celui-ci on retrouve certaines compositions ou symboles spécifiques.

Le dos des cartes est presque mais pas totalement symétrique haut/bas, mais c’est par contre le cas dans la 2ème édition (pour les personnes qui tirent les cartes à l’endroit et à l’envers).

Les visuels ont été réalisés en collage numérique avec une palette de couleur assez variée mais généralement assez bleutée, ce qui va bien avec le dos et les tranches des cartes.

Beaucoup de cartes ont été renommées dans les arcanes majeures, et même si j’aime pas trop l’idée du Divine Feminine / Masculine, je trouve que d’autres changements sont plutôt pertinents. On a donc The Wanderer pour le Fou, The Teacher pour le Hiérophante, Liberation pour le Jugement. J’aime énormément les figures de cour renommées : Messenger, Action, Nurturer et Mastery (dans l’ordre), que je trouve plus explicites et moins genrées.

J’aime aussi le fait que les Rois ne soient pas automatiquement des hommes et les Reines des femmes. C’est un tarot qui met plus en avant les personnages féminins que masculins, et beaucoup de cartes n’ont pas de personnages du tout.

Le livret va assez droit au but : une rapide introduction, un modèle de tirage à visée spirituelle.

On passe ensuite directement aux interprétations des arcanes avec, comme souvent, plus de texte pour les arcanes majeures que mineures (1 page versus 1/2 page).

On a le nom de la carte ainsi que le nom traditionnel pour les cartes renommées, 3 mots clés, et un petit paragraphe pour aller plus loin. Il y a des mots-clés pour les cartes lues de façon inversée.

C’est assez léger mais ça reste pertinent, même pour débuter dans sa pratique.

J’aime l’esthétique générale de ce jeu et ses couleurs, ainsi que le fait qu’il y ait pas mal de diversité dans les personnages, notamment par la couleur de peau et au niveau culturel (même si ça peut donner un côté un peu patchwork).

C’est un tarot assez passe-partout qui répond bien à tous types de tirages, qui peut servir de remplacement au Rider-Waite-Smith classique. Je l’ai donc pas mal utilisé depuis que je l’ai, et je pense qu’il restera longtemps.

J’apprécie aussi beaucoup la qualité de l’ensemble (boîtier, cartes, livret), je trouve le jeu agréable à manipuler. D’ailleurs je suis assez content’e d’avoir eu la première édition que je préfère à la seconde.

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